Rampant, grimpant s’insinuant dans la moindre anfractuosité une fois établie, le lierre nous montre toujours un côté prédateur pour nos arbres, qu’en est-il vraiment ?

 

Qui est le lierre ?

 

Il est effectivement légitime de se poser la question sur la relation qu’entretiennent l’arbre et le lierre. Aux premiers pas de sa vie, le lierre provient bien de la germination d’une graine.

 

Vie du lierre 1:

 

Sa première partie d’existence se fera forcément au sol en rampant tel un serpent, en un peu moins rapide. Au cours de son avancée, il s’enracinera au sol de manière rapprochée.

Une de ses facultés et d’être attiré (dans sa version rampante) par les endroits sombres. On peut y voir là une manière de trouver son support haut (créant l’ombre) tel un arbre! Pas bête !

 

vie du lierre 2:

 

Une fois sa “monture” trouvée, ne lui reste plus qu’a démarrer son ascension. C’est la deuxième partie de sa vie! Son but étant de se reproduire, seule cette forme lui permettra la floraison.

Des sortes de minis racines vont se former sous les tiges et se mettre dans la moindre petite anfractuosité. Elles grossiront ensuite afin de maintenir l’accroche. Pour l’aider dans cette ascension, les racines, véritable petites chimistes, fabriquent une sorte de colle pour renforcer le maintien.

Ainsi il peut accéder au point haut en pleine lumière afin de fleurir. Et ainsi former cette petite baie noire qui, avalée par un oiseau gourmand finira, une fois digérée, au sol parmi ces matières fécales pour mettre au monde une nouvelle petite pousse de lierre! Une bien belle maternité !

 

Et l’arbre dans tout ça ?

 

Si vous avez bien lu précédemment, vous avez dû en déduire que le lierre est épiphyte comme le lichen, et non comme ce parasite de gui ! Et vous avez raison! Le lierre ayant sont propre système racinaire il ne dépouille pas le frigo de son hébergeur. Seulement une chambre, qu’il va au fur et à mesure s’accaparer.

 

Le positif,

 

La couverture autour de son tronc, lui permet d’être au frais l’été et au chaud l’hiver. Au sol, même couverture lorsqu’il est rampant au pied de l’arbre, protégeant ainsi les racines.

La tombée de ces feuilles au sol lui donne également un apport supplémentaire de biomasse non négligeable.

Enfin, il participe à la biodiversité par la prolifération des pollinisateurs lors de la floraison (septembre octobre)

 

Le négatif,

 

Lorsque le lierre atteint le haut du houppier, il commence à faire une réelle concurrence à l’arbre pour la lumière. Ce dernier ne gardant pas de feuille l’hiver, la bataille devient peu équitable.

Une fois implantées en haut, ces grosses touffes formées, sont autant de poids supplémentaire en bout de branche, rendant sensible les déchirures au vent !

Esthétiquement, cela se discute, et dépend des goûts et des couleurs, mais l’architecture de l’arbre ne lui ressemble plus  avec ce lierre !

 

on garde, on garde pas !

 

Et bien c’est une affaire de goût (pas trop non plus les baies sont toxiques)! A vous de voir ! Dans tous les cas, ne le laissez pas trop envahir notre ami l’arbre qui finira, dans sa bonté, par se faire engloutir par son hôte !

 

 

Nous pouvons dans nos prestations délierrer vos arbres si cela vous dit !

 

Les arboristes grimpeurs

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