Enveloppant souvent l’écorce ou les branches de nos arbres, vous êtes nombreux à suspecter un côté parasitaire chez le lichen, accordez lui le bénéfice du doute!

 

 

 

Qui est-il?

 

On pourrait le qualifier de mousse, mais il s’agit en fait d’une association entre un champignon et une algue, (et oui encore une symbiose!) ils forment un tout appelé donc lichen.

Pour vous représenter l’intérieur schématiquement, imaginez un groupement de filaments (champignon) englobant une algue au milieu, certains scientifiques qualifient le champignon de parasitaire de part sa façon agressive d’emprisonner l’algue, nous ne rentrerons pas dans ce débat ….

En contrepartie de l’apport en eau et minéraux et de la protection contre le vent ou l’excès de soleil, l’algue photosynthétise pour alimenter le champignon en nourriture transformée.

 

 

 

Où s’implante t-il ?

 

Partout ! C’est un champion de la colonisation, outre vos arbres, il s’implante sur les vieux murets, les toitures , les carcasses de voiture, le sable même sur les carapaces des tortues!

 

  

 

Il s’adapte aux conditions climatiques du moment, en stoppant sa croissance en cas de sécheresse et en réabsorbant tel une éponge la moindre goutte d’eau dès le retour de la pluie, la reviviscence.

 

 

Sa reproduction

 

C’est surtout le champignon (l’algue par l’union à été dépourvue de sa sexualité) qui va libérer ces spores afin d’être portés par le vent sur une algue compatible pour pouvoir germer.

Une autre forme de reproduction du lichen, un assemblage de cellules des deux partenaires près à germer, qui sera disséminé par les animaux ou le vent, une sorte de petite bouture.

 

 

Danger pour l’arbre ?

 

Du fait de son affection pour les vieux arbres à l’écorce crevassée, lui permettant une bonne protection et meilleure accroche, on fait l’amalgame avec la sénescence de l’hôte et sa présence.

Il n’en est rien, le lichen est épiphyte, l’écorce n’est qu’un support il ne lui parasite rien ! c’est juste un peu de compagnie!

 

 

 

Indicateur de pollution

 

Sa sensibilité aux polluants, notamment le dioxyde de souffre, le fait fuir le milieu urbain pour préférer l’air pur de nos campagnes.

 

 

Plutôt que de perdre du temps à brosser chaque branche pour vous en débarrasser, épargnez donc cet être vivant et réjouissez vous (de part son témoignage) de l’air pur que vous respirez !

 

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