évidement que sa majesté l’arbre possède sa couronne ! ou plutôt ses couronnes !

 

Une couronne ?

 

Constituant du port, la couronne est également une caractéristique dans la reconnaissance végétale. Lieu de croisement du tronc et de la branche, elle en désigne leurs insertions plus ou moins régulières.

 

La couronne est donc l’ensemble des branches naissantes sur un même plan au niveau du tronc. Plusieurs en façonnent le houppier, c’est ainsi qu’on parlera de première couronne, deuxième couronne ..etc…

 

 

Suivant l’essence, l’espace les séparant peut-être très régulier. L’épicéa est l’exemple d’une régularité déconcertante n’ayant rien à envier au douglas et autres abies. Les feuillus, par le peuplier d’Italie, ont également leur exemple de symétrie. On peut également parler du chêne d’Amérique ou encore du liquidambar et bien d’autres.

 

Certains sujets font preuve d’une plus grande liberté en décalant légèrement les insertions floutant ainsi le repérage de la couronne, bouleau, ormes …etc..Ou bien encore, n’en on qu’une, en ce cas c’est l’ensemble du houppier qui forme la couronne.

 

Elle participe donc à la beauté et la majestuosité de l’arbre, lui sculptant ses formes et aspects. Comme pour le port, elle est évidement plus visible l’hiver sur les caducs offrant ainsi à nos yeux son esthétisme dénudé.

 

En vieillissant, d’autres se séparent complètement de cet attribut, devenu peut -être trop encombrant pour eux. Le pin maritime, couronné régulièrement en sa jeunesse, évolue au cours de sa vie vers un houppier haut perché, s’aplatissant. Le cèdre ou bien encore le cyprès peuvent avoir le même comportement.

 

 

Pour d’autres, au contraire la couronne se développe tellement que la silhouette du végétal est plus large que haute, ainsi le platane d’orient de parc de Branféré à une hauteur de trente mètres, pour quarante-cinq mètres d’envergure!

 

 

Gênante ?

 

Les premières couronnes sont, le plus fréquemment, celles possédant les branches les plus développées et les plus longues.

 

 

Certaines, formées par d’imposantes charpentières, deviennent maîtresses et forcément indissociables de l’arbre. Il n’est effectivement pas souhaitable de les supprimer.

 

Cependant sur les sujets plus jeunes, la pratique du rehaussement de couronnes, peut se faire sans danger pour l’arbre lorsqu’il respecte les bonnes proportions évidemment. Cela permet d’éliminer les branches basses gênantes pour la cohabitation humaine. et par la même occasion les branches les plus éloignées du tronc en général.(N’oubliez pas que les coupes doivent toujours respecter le bourrelet cicatriciel.). Sur les arbres à couronne unique on parlera de rehaussement sur couronne!

 

Malgré ses attributs royalistes, l’arbre reste toujours aussi humble et solidaire de ses congénères !

 

 

Les arboristes grimpeurs

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