Originaire principalement d’Australie, l’Eucalyptus n’en est pas moins magnifié dans nos contrées !
Qui nous a ramené ça ?
Découvert vers 1770 par Sir Joseph Banks et ses amis lors d’une expédition de notre cher Capitaine Cook en Australie. En même temps qu’ils admiraient les bonds spectaculaires des Kangourous, ils découvraient également ces géants, impressionnants par leur hauteur atteignant les 100 mètres.
Reconnaitre l’Eucalyptus:
Pas très compliqué, aucune autre espèce ne lui ressemble! Des feuilles persistantes, simples, entières et disposées en opposé, elles sont rondes et bleues gris lorsqu’elles sont jeunes puis deviennent lancéolées et filiformes avec l’âge. Son écorce s’exfoliant en lanières roussâtres, laisse un tronc nu et lisse.
Où trouve t-on l’Eucalyptus ?
Un peu partout, son peu d’exigence le rend très facilement plantable! Sa croissance est spectaculaire, digne des plus performants des bambous, avec environ 1m à 1m50 par an suivant le genre. Quasiment aucun parasite, juste une sensibilité au gel (l’eucalyptus n’aime pas les températures sous les -10°C), c’est ainsi qu’on le plante massivement à travers le monde, causant pour certaines régions un levé de boucliers des écologistes. Effectivement, outre l’uniformisation des plantations, son feuillage spécifique, laisse passer la lumière et donne des forêts sans ombre peu attirantes pour la végétation à couvert et la faune. Son énorme consommation d’eau toute l’année pose également des soucis pour certains pays partagés entre le bois rapidement exploitable et l’eau se raréfiant.
Et chez nous ?
Plutôt planté pour l’ornement, sa hauteur n’est chez nous pas aussi imposante, puisqu’il atteint la moitié de celle ci, ce qui est déjà honorable. Sa croissance par contre n’en demeure pas moins vigoureuse. Vivant environ une petite centaine d’années, il peut atteindre les 40m en seulement 30 ans.
Ses fleurs très méllifaires, attirent bien évidement toutes sortes d’insectes volants pollinisateurs, dont les abeilles, mais aussi les frelons.
Recommandé en terrain humide, car l’eucalyptus aime l’eau (non stagnante, afin d’éviter l’asphyxie racinaire !), en absorbant près de 130 litres par jour, et ce toute l’année, sa croissance ne stoppant pas l’hiver. Cette particularité peut le rendre très appréciable ( encore plus qu’il ne l’est !) pour les terrains quasi marécageux.
Des particularités ?
Sa forte concentration d’huiles essentielles, a fait sa réputation de médecin de famille, pour les bronchites ou autres gros rhumes. Son odeur aromatique et antiseptique permet d’assainir les pièces de la maison, en laissant une poignée de feuilles dans une casserole d’eau bouillante vous pouvez lutter contre les maladies contagieuses de l’hiver! Le secret étant l’Eucalyptol ! Cela permet également d’éloigner les insectes l’été, pas négligeable dans notre presqu’ile bordée de jolis marais viviers de ces moustiques loubards assoiffés de sang sortant à la tombée du jour!
Une autre particularité moins connue est celle de la capacité des feuilles à stocker des fines particules d’or du sol, avec une analyse du feuillage on peut en déduire la proximité d’une mine potentielle.
Pas de parallèle avec la poule aux oeufs d’or et le Koala, non non non !
Bonjour,
Est ce bien raisonnable de laisser croître en hauteur un eucalyutpus (cépée 4) sur le littoral breton !
Dans la négative ! quels sont les risques ?
Merci Cordialement.
Claude POULICHOT
ceg.poulichot@gmail.com
Pourquoi pas ! Si votre propriété est en front de mer direct, peut-être alléger le houppier par une taille d’éclaircie, afin de limiter le phénomène de levier sur le tronc en cas de vent fort. Mais il est tout à fait possible de laisser croitre votre Eucalyptus. N’hésitez pas à nous contacter pour un éventuel rendez vous sur place afin d’échanger sur le sujet.