Ce n’est pas l’endroit où l’arbre accoste mais c’est ce qui accoste notre intérêt pour le choix d’une essence
L’arbre et son port
On peut également parler de silhouette, propre à chaque arbre, on le distingue plus majestueusement l’hiver pour les feuillus. Constitué du tronc se divisant vers le ciel en une imposante charpente de bois se redivisant et se terminant par une multitude de petites branches. Le tout partant conquérir la lumière, l’air, l’espace qu’il finit par occuper de sa stature souvent gigantesque.
Se dessinant à contre jour, ou encore au bénéfice d’un coucher de soleil, le port permet de reconnaître facilement certaines essences.Ainsi l’élégante minceur de tronc revêtu de blanc et sa finesse de ramure se parant de couleurs violacées au printemps ne trompe pas! c’est bien un bouleau. De même cette forme plus ou moins triangulaire arrondie en son sommet est propre au tilleul. La robustesse du chêne, trapu, massif, ses branches charnues s’étalant dans l’étendu, conquérant!
Les ports:
Ses formes prêtant à la rêverie et la flânerie, nommer fréquemment suivant l’imagination sont de vrais sujets de contemplation. Mais il existe bien une liste plus conventionnelle d’épithètes pour distinguer les ports et s’y retrouver plus facilement dans les descriptions entre passionnés professionnels ou amateurs.
Le port pleureur:
Des rameaux souples descendant en longueur retombantes, comme le saule pleureur, les espèces dites “pendula”.
le port fastigié:
C’est celui du cyprès de Provence ou du peuplier d’Italie, en hauteur étroit et serré se terminant en pointe.
Le port pyramidal:
Large sur le bas pour se terminer pointu en haut, le douglas (notre sapin de noël) en est un bel exemple.
Le port verticillé:
Très régulier par des branches insérées au même niveau en cercle se succèdent les unes aux autres, l’araucaria en est son meilleur ambassadeur.
Le port colonnaire:
Mince et étroite sur toute sa hauteur l’illustration parfaite est le thuya d’occident.
Le port rampant:
Des branches qui dès leurs naissances sont au sol, comme le genévrier Sabine
Les autres ports:
Toutes ces formes nommées ci dessus sont possible en port libre de plein champs et espace suffisant. Il est bien évident qu’elles varient suivant l’environnement. Ainsi la densité de peuplement en forêt modifiera fortement l’aspect des arbres qui, se cherchant mutuellement de l’espace, auront un port plus longiligne. De même la montagne plus aride en hauteur nanifiera l’architecture. Bien évidement le bord de mer et ses vents marins tourmenteront les branches se nouant.
La ville, l’homme également, peuvent les modifier. Afin de faire au mieux pour la cohabitation certaines tailles les contiennent afin d’éviter les réseaux, les bâtiments, les routes. Certaines interventions de tailles des arboristes peuvent grandement les embellir, en faisant bien ressortir l’architecture naturelle de ces géants. N’hésitez pas à nous contactez.
En ces temps de confinements covid 19 très contraignants mais nécessaire à la sécurité de tous, admirer le port d’un arbre permet de s’évader quelques minutes (ou heures !) Observable pour les plus chanceux dans leurs jardin, mais aussi d’un balcon ou d’une fenêtre! essayez ! Et prenez soin de vous!
Merci pour ce joli post bien interressant,
Bon confinement
Merci à vous !
Merci
Merci pour cet article intéressant.
Merci pour votre article et les photos qui l’accompagnent.
La contemplation des arbres nous offre des moments d’évasion bien enrichissants, en cette période si difficile.
Merci à vous !
Merci pour vos si précieuses publications et conseils … J’apprends vraiment beaucoup de choses , et la nature vous sera reconnaissante , il y a tellement de gens qui , par ignorance ou …, la malmène tous les jours !!!
Continuez , et MERCI encore
Merci de vos compliments Mme Guilleux.