Impossible de ne pas avoir remarqué son éclat jaune, perçant l’hiver!

Le mimosa

Très cultivé dans le sud-est on le trouve également en nombre sur notre littoral. Février et mars sont les mois de sa consécration annuelle, par sa floraison ensoleillée. Nul doute sur le fait que vous en ayez croisé un ces derniers temps ! Le mimosa ou acacia en latin, fut introduit en France vers 1820. Cet Australien nous fut ramené par plusieurs expéditions de navigateurs comprenant des naturalistes passionnés, dont François Péron qui en fut son grand promoteur! (pourtant plus zoologiste de base)

Son physique

Ses feuilles, persistantes d’un vert bleuté sont toutes en finesses. Bipennée de 7 à 12 cm en longueur, elles sont composées par des folioles primaires de 14 à 24 paires, qui à leur tour sont chacune composées de 30 à 50 folioles secondaires. Toutes ces subdivisions leurs donnent une grande élégance. Leur légèreté et souplesse à l’œil n’est pas feinte. Comme la plupart des espèces à feuilles composées, elles se recroquevillent la nuit. Elles sont également sensibles au toucher, d’ailleurs mimosa viens du latin mimus signifiant : qui se contorsionne comme un mime.

Son tronc pouvant le faire s’élever à 25m en Tasmanie, atteint plus souvent sa limite à 12 m dans nos contrées. L’écorce lisse d’un gris vert parfois argenté, et souvent duveteux est agréable au toucher. Son port partant très bas en fourche puis se redivisant de nombreuses fois avec de belles courbures. Ce qui lui donne un bel effet.

Ses fleurs d’un doré éclatant illuminent les jardins d’hiver qui ne demandait pas temps! La finesse de ses fleurs est égale à celle de ses feuilles. Leurs corolles sont quasiment masquées par les petites étamines la dépassant, groupées elles forment ces petites billes jaunes. Elles mêmes sont regroupées, formant ces grappes de soleil dans tout le houppier.

Précaution du mimosa

Attention le mimosa est sensible au gel. S’il en à souffert, il vous le fera remarquer par des éclatements au niveau de son écorce. Malgré tout il supporte les moins 5 ou moins 6 degrés sans problème et même la neige (de ses derniers temps).

Pour le tailler, si il n’est pas possible de le laisser s’épanouir, il faut intervenir après la floraison et sur du faible diamètre.

Que de louange pour ce bel arbre à fleurs! Pourtant sa fâcheuse tendance à drageonner le rend parfois impopulaire! Il faut effectivement le surveiller, il peut rapidement se sentir très à l’aise! Sa vie est assez courte car la cinquantaine est déjà pour lui le troisième âge !

 

Et pour ceux qui, comme moi ne peuvent pas admirer ce végétal de leur fenêtre, courez au marché chercher des œufs………..pour en faire mimosa

 

les arboristes grimpeurs

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