Le chancre résineux

Les forts écoulements de résine qui en résultent lui font bien porter son nom !

C’est bien encore notre super agent pathogène, le champignon, qui est à l’origine de tout ça. On le nomme, dans le milieu scientifique, Fusarium Circinatum.

Les chancres au niveau du tronc, avec leurs cascades de résine en résultant, ne sont pas les seuls symptômes. Des branches qui flétrissent, des aiguilles qui jaunissent sont autant de signes qui participent au diagnostic de sa présence. Originaire d’Amérique du sud, ce champignon fait d’importants dégâts dans les pépinières, mais également sur des arbres de parc. La dissémination est assez forte.

Les pins sont tous de potentiels proies pour lui, même si sa préférence se porte plutôt vers le pin de Monterey (pin insignis). Une contamination très volatile, comme pour tous les champignons. Egalement possible grâce aux divers scolytes se baladant! La forte présence en Europe des divers scolytes, le classe dans les pathogènes dangereux à surveiller.

Comment:

Il est secondaire, une “porte” doit donc être créée au préalable de son entrée. Cela peut-être une blessure par le vent, par un animal se frottant un peu fort, une taille un peu trop drastique ou bien encore un engin le frôlant d’un peu trop près ! Le chemin ainsi tracé, lui permet une installation aisée et durable!

Pouvant provoquer la mort de l’hôte, il est important de surveiller l’avancée de ce pathogène sur un sujet implanté en lieu fréquenté. Les facteurs favorisant sont bien évidemment l’humidité et la douceur des températures. Facteurs bien présents dans nos hivers du littoral, et de plus en plus. Aucune possibilité pour le soigner, l’abattage est incontournable, avec une évacuation loin.

Encore une fois, une surveillance de votre arbre et des tailles seulement effectuées dans les règles de l’art peuvent limiter le risque d’infection de ce chancre, sans oublier le désinfectant sur les outils de coupe!

Prenez soin de votre arbre!