Sculpté sur les bords de nos côtes par les vents marins, le cyprès parait des fois torturé mais n’en est pas moins esthétique pour autant, bien au contraire! On l’appel plus souvent par son nom latin cupressus, pourquoi ? bah je n’sais pas !
Cupressus macrocarpa (ou encore lambertiana)
Originaire d’une aire assez limitée proche de la côte sud de la Californie, il à été très répandu dans d’autres pays dont la France. Feuilles en écailles très petites, d’un vert assez vif, émanent des odeurs de citronnelle si on les frotte. Gros cônes sphériques de 3 à 5 cm, un bois blanc rosé et un port élancé conique à son jeune âge, puis devenant tabulaire aux environs de ses 20 ans.
Sa croissance est assez rapide, environ 1m par an en bonnes conditions, et peut atteindre les 25m de haut voir 40 pour les sujets les plus remarquables! Sa longévité est d’environ 500 ans, le bel age quoi ! Certains individus sont monumentaux, comme celui de Plestin les grèves dans le 22
La migration
Beaucoup plantés dans notre presqu’ile dans les année 50, 60, 70, sa résistance aux embruns et aux vents y est certainement pour quelque chose. La plantation en alignement permet de créer des brises vents naturels, néanmoins, à mon goût, leur port est plus beau lorsqu’il croit isolé. Notre climat lui convient parfaitement, puisque quasi similaire à son air d’origine! Et oui c’est la californie Bretonne ici !
Sur d’anciennes photos de l’époque (début du siècle dernier), il n’y avait aucun arbre sur certains secteurs aujourd’hui très boisés par notamment notre ami cyprès! Voici l’exemple de la baie du cabonnais à Mesquer Quimiac
Ressortir son apparat
Souvent masqué par de nombreuses branches sèches et d’autres enchevêtrées, sa belle architecture naturelle peut ressortir grâce à une taille sanitaire et d’éclaircie,. C’est une opération prenant un peu de temps avec tronçonneuse et beaucoup de scies à main, mais le rendu est du plus bel effet et très durable.
N’hésitez pas à nous solliciter, un cyprès vous paraissant disgracieux, peu entre les mains d’arboristes grimpeurs ressortir magnifié.
Un bel arbre, oui, mais qui, âgé, résiste très mal quand il est exposé au plein vent. Des branches, souvent de grande taille, cassent brusquement lors des tempêtes, le rendant dangereux quand elles tombent sur des bâtiments ou sur la route. C’est ce qui a imposé leur tronçonnage radical en maints endroits. Malheureusement il arrive souvent que les propriétaires, par souci d’économie sans doute, laissent subsister la base du tronc sur 3 ou 4 mètres de hauteur. Dans plusieurs sites, à Piriac par exemple, c’est l’esthétique des lieux qui en souffre, ces moignons imposants n’ayant vraiment rien de décoratif… Il faut rappeler que cette espèce, comme beaucoup de conifères, ne repousse pas de la base !
Effectivement à la demande de certains propriétaire, 3 mètres de troncs sont laissés, mais en connaissance de cause pour la non repousse. Leurs but n’étaient pas de dégrader l’esthétique de nos beaux paysage, mais de s’en servir pour support à la plantation de végétaux grimpants cela à fonctionné plus ou moins suivant le lieu….
Bien cordialement
Merci pour la comparaison des deux photos de la plage de Mesquer, votre remarque est originale et bien intéressante,
cordialement
Ph Segretain
Merci de votre intérêt !